Informations pratiques avant de partir au Cap Vert

1 – Comment venir au Cap Vert ?
Même s’il existe un système de ferry, l’avion est le moyen de transport le plus pratique et rapide.
L’archipel compte quatre aéroports internationaux situés respectivement sur les îles de Sal, Santiago, Boa Vista et Sao Vicente. Des vols directs sont effectués régulièrement depuis Lisbonne tandis que les vols directs depuis d’autres villes européennes sont peu fréquents (il convient donc en principe de prévoir une escale à Lisbonne).

Ces vols sont notamment assurés par les compagnies suivantes :

– la compagnie Cabo Verde Airlines (TACV) depuis notamment Lisbonne, Paris et Dakar (à noter que pour cette dernière ville la compagnie Sénégal Airlines assurance également des vols jusqu’au Cap Vert)
– la compagnie TAP Air Portugal depuis Lisbonne;

– la compagnie Luxair de Luxembourg ou les villes de Paris, Bruxelles et Genève;

– la compagnie South African Airways depuis New York et Atlanta.

Des vols internes assurés par la compagnie locale Bestfly permettent le déplacement entre les îles de Sao Vicente, Sao Nicolau, Sal, Boavista, Santiago, Maio et Fogo. Les îles de Brava et Santo Antão, ne disposant d’aucun aéroport, sont quant-à elles accessibles uniquement en ferry.

2- Formalites et santé
Les conditions d’entrée, de séjour et de déplacement au Cap-Vert évoluent et sont mises à jour régulièrement sur le site conseil aux voyageurs. Dans le cadre de la préparation de votre voyage, nous vous invitons à consulter l’ensemble des mesures mises en place sur ce site en cliquant ici  

Passeport

Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Visa

Depuis le 1er janvier 2019, les voyageurs français, belges et suisses n’ont plus besoin de visa pour visiter le Cap-Vert. Il doivent cependant soit (option à privilégier) s’enregistrer avant le départ sur le site www.ease.gov.cv et régler en ligne la taxe aéroportuaire de 30 euros, soit effectuer formalités et règlement à l’arrivée. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.

Vaccin
Aucun vaccin obligatoire, ni recommandé. (certificat de vaccination covid19)

3 – Meilleur saison pour visiter le Cap Vert
Vous pouvez partir en voyage au Cap-Vert tout au long de l’année. Il se distingue toutefois :
– une saison sèche s’étendant du mois de novembre à celui de juillet,
– une saison pluvieuse s’étendant du mois d’août à celui d’octobre.
La température moyenne annuelle se situe autour de 25°C, avec de faibles variations (amplitude de l’ordre de 10°C maximum). Les reliefs connaissent les principales différences de température et des précipitations plus importantes que les parties basses.
A noter que les mois de décembre à mars sont très venteux et ils transforment l’archipel en un terrain de jeu idéal pour les surfeurs et véliplanchistes !

4 – Origine du nom Cap Vert
Beaucoup de gens ont l’habitude de dire que le nom Cap Vert a été donné à l’archipel en raison de ses paysages verdoyants.
L’archipel est toutefois affecté depuis plusieurs années par des sécheresses ayant conduit à une diversification des paysages. La vallée de Paul, où le temps est souvent couvert, constitue à ce jour la partie la plus verdoyante du Cap Vert.

Le nom de Cap Vert tirerait, plus vraisemblablement, son origine d’un Cap situé au Sénégal et dénommé « Cap Vert » par les navigateurs portugais.
Effectivement, lors de leur descente le long des côtes africaines, ces navigateurs, à la recherche de la route des indes, donnaient aux caps rencontrés, des noms en fonction de leur forme, leur couleur, leur situation ou caractéristiques. Par exemple, le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud aurait été nommé ainsi car les navigateurs avaient l’espoir autrement dit la « bonne espérance » qu’il s’agissait du dernier cap avant de rentrer dans la mer des Indes et de découvrir la route pour le commerce des épices.
En 1444, lors de leur arrivée à la ville actuelle de Dakar, faisant suite à la descente le long de la côte aride et sèche de Mauritanie, les navigateurs auraient découvert un cap verdoyant qu’ils ont appelé « Cap Vert ». Aujourd’hui encore la pointe de Dakar s’appelle le quartier du Cap Vert.
Quelques années plus tard, lorsque ces navigateurs ont découvert des îles au large de ce cap, ils les auraient alors appelées les îles du Cap Vert.

5 – L’histoire du Cap Vert
L’archipel a été découvert officiellement en 1460 (officieusement, sa découverte est antérieure en raison notamment de la venue du peuple arabe sur l’île de Sal pour son sel).
Les historiens sont d’accord pour dire que le premier européen à avoir découvert le Cap Vert est Alvise Ca da Mosto, navigateur italien travaillant pour le compte de la couronne portugaise dans le cadre du commerce alors exercé le long de la côté africaine.
Une tempête aurait conduit celui-ci à quitter la route habituellement suivie et à découvrir à cette occasion le Cap Vert.
Cette découverte a été suivie ensuite d’une colonisation de l’archipel qui est resté une colonie portugaise jusqu’en 1975, année marquant l’indépendance du Cap Vert.

L’obtention de l’indépendance est le résultat d’une lutte amorcée dans les années 1960, par Amilcar Cabral, homme d’origine Cap Verdienne et Guinéenne.
Adepte des thèses marxistes, il est le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).
Aidé par les cubains et les russes, il a notamment organisé la guérilla contre les colons portugais sur le continent africain en se transformant en « Che Guevara » Africain.
En 1974, la révolution des œillets frappant le Portugal et conduisant au renversement du pouvoir en place permet aux colonies portugaises, dont le Cap Vert d’obtenir leur indépendance.
Amilcar Cabral se fera toutefois tuer par son garde du corps juste avant l’accession de l’archipel à son indépendance.

Le Parti africain pour l’indépendance du Cap Vert (PAICV) prend ensuite la tête du gouvernement de l’archipel, sans organisation d’élection préalable. Il met en place de grands chantiers sociaux, axés sur l’éducation, la santé, l’environnement et dont la réalisation fait du Cap-Vert, un des pays africains présentant le meilleur taux d’alphabétisation et la meilleure espérance de vie.
Le PAICV conserve le pouvoir jusqu’en 1991 avant d’être remis en cause pour son manque de démocratie, notamment par le Mouvement Pour la Démocratie (MPD), mouvement d’opposition apparu dans les années 1980.
En 1991, la chute du mur de Berlin, l’effondrement du bloc soviétique et la remise en cause de la doctrine communiste conduisent le PAICV à accepter l’organisation des premières élections démocratiques du pays.
Ces élections, et les suivantes tenues en 1996, sont remportées par le MPD qui procède à la privatisation des secteurs de l’économie et ouvre alors le pays aux investisseurs étrangers et aux touristes.
Les élections de 2001 marquent le retour au pouvoir, jusqu’à ce jour, du PAICV dont le mode de gouvernement est toutefois beaucoup plus souple et ouvert que par le passé.

6 – Comment se déplacer au Cap Vert
Ces déplacements sont assurés au moyen de liaisons aériennes (vols intérieurs effectués par la compagnie Bestfly) et des liaisons maritimes (ferrys).
Pour des raisons pratiques (liées notamment à la durée du trajet), le déplacement jusqu’à l’île de Fogo s’effectue par avion depuis São Vicente via Praia (escale). La fréquence des vols internes est d´environ un vol aller et un vol retour par semaine. Les jours et horaires des vols sont communiqués peu de temps à l’avance. Les billets doivent être réservés ensuite rapidement en raison d´un nombre de places limitées (environ une centaine). La réservation peut s´effectuer par l´intermédiaire de l´agence ACTOUR. Le prix des billets n´est pas compris dans le prix du voyage.
Le trajet jusqu’à l’île de Santo Antao est réalisé par ferry depuis Mindelo. Ces ferrys circulent tous les jours, le matin et en fin de journée. Les billets pour le ferry sont réservés par l´agence ACTOUR et le prix est inclus dans le prix du voyage.

7 – La langue
La langue officielle du Cap-Vert est le portugais mais les habitants parlent majoritairement le créole capverdien, la seule langue autochtone parlée sur l’archipel.
Il existe des variations régionales du créole, propres à chacune des 9 îles habitées, mais elles ne sont pas suffisamment importantes pour empêcher la compréhension entre les habitants. Les différents créoles du Cap-Vert peuvent être distingués sous forme de deux groupes : les créoles de Sotavento (Brava, Fogo, Santiago et Maio) et les créoles de Barlavento (Boa Vista, Sal, São Nicolau, São Vicente et Santo Antão). L’anglais et le français sont enseignés à l’école.
Le Cap-Vert fait partie de l’Organisation internationale de la francophonie et de l’Assemblée parlementaire de la francophonie.

8 – Art et culture capverdienne
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Toutefois, une grande partie des techniques artisanales capverdienne ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la mondialisation, sans qu’elles aient été suffisamment recensées et documentées.
L’artisanat local est encore assez pauvre, mais il tend à se développer. Il s’agit essentiellement de batiks (teintures artisanales), de céramiques, de sculptures de pierre ou noix de coco ou encore de bijoux en coquillages. Mindelo abrite un Centre national d’artisanat et quelques créateurs talentueux se sont installés à Santa Maria.

Fête Nationale
5 juillet : fête de l’Indépendance (1975).

Calendrier des autres Fêtes
1er janvier : Jour de l’an. 13 janvier : jour de la Démocratie. 20 janvier : fête des Héros nationaux
Février : carnaval.
8 mars : journée de la Femme.
A ajouter de nombreuses fêtes patronales sur toutes les îles.

9 – La musique du Cap Vert
La musique capverdienne est un métissage entre diverses influences musicales résultant de la colonisation portugaise de l’île et de l’immigration forcée de populations africaines. D’abord rurale, elle tend aujourd’hui à s’urbaniser et elle subit désormais l’influence de la musique brésilienne.
Essentiellement notoire pour la Morna popularisée par Bana, mais dont la chanteuse la plus connue à l’étranger est Cesária Évora, les îles du Cap-Vert sont aussi marquées par d’autres genres :
– la Coladeira, proche de la Morna, mais d’un rythme plus enjoué, plus proche de la musique brésilienne ;
– le batuque et le finaçon aux rythmes plus africains, originaires de l’île de Santiago. Il s’agit de chœurs de femmes utilisant comme percussions des pagnes enveloppés dans du plastique et serrés entre leurs cuisses. A noter que dans le finaçon, les paroles sont improvisées et Nacia Gomi en est la plus grande représentante.
– le funana, également originaire de Santiago, est la musique de la revendication, interdite sous l’occupation portugaise et très populaire chez les jeunes aujourd’hui. Le funana se distingue par l’utilisation d’un petit accordéon (la gaïta) et d’un morceau de fer (le ferrinho). Ferro Gaita est le groupe le plus en vogue.
– d’autres styles musicaux comme la tabanka (musique de défilé) et la batucadeira (musique de carnaval).

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